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DERIVEUR MONOCOQUE
Un véritable apprentissage de la voile ne peut pas faire l’impasse sur le dériveur léger monocoque
Beaucoup de centres de voile sont dans la monoculture du catamaran de sport , rapide et ludique, apparemment sécurisant (le chavirage est retardé grâce au surcroît de stabilité mais quand il survient il est bien plus délicat à gérer) mais pour mener correctement un bateau à voile , il faut en maîtriser les commandes indirectes (la barre n’est pas le seul moyen de diriger un bateau) et les subtilités de l’équilibre sous voiles. Tous les champions reconnus (en Course au large ou dans l’America Cup) ont eu tout d’abord un impressionnant palmarès en dériveur léger (Jeux Olympiques notamment) même si ce fait est peu mis en avant par les media, même spécialisés.
La communauté voile, par contre, reconnaît à sa juste valeur le dériveur léger, en témoigne le tout récent titre, très convoité, de « Marin de l’Année » décerné au lasériste Jean Baptiste Bernaz, le premier Champion du Monde français dans cette série mondialisée à la concurrence féroce…devant le vainqueur de la Route du Rhum (qui reste une compétion presque exclusivement franco française.
Le CESM a donc une flottille variée et nombreuse de dériveurs légers pour vous permettre d’acquérir une réelle finesse de barre , créer les automatismes indispensables et même faire vos premières armes en régate (car à faire des ronds dans l’eau tout seul on finit par s’ennuyer)
LASER
L’INCONTOURNABLE SOLITAIRE, OLYMPIQUE ET POPULAIRE A LA FOIS
Crée pour simplifier la voile et permettre son accès au plus grand nombre ce petit bateau est un concentré de traits de génie : Très simple, juste les réglages incontournables, léger, solide, grée en deux temps et trois mouvements, transportable sur un toit de voiture, incroyablement réactif à la barre et maniable, c’est le bateau à voile le plus construit au monde (220 000 exemplaires sur les 5 continents) il est strictement monotype (égalité absolue du matériel) des qualités qui lui ont valu à cette série de devenir une des plus disputées (jusqu’aux J.O.).
Le CESM en connait un rayon en matière de Laser ; Première école de voile française à s’en être équipée (dès 1979 et contre la volonté de la Fédération de tutelle), le CESM a organisé en 2008 le championnat d’Europe Masters (170 participants et 17 nations, un moment mémorable) et de nombreux moniteurs du CESM sont des régatiers dans cette série, désireux de transmettre leur expérience et de vous faire partager des moments inoubliables .
Des défauts ? pas vraiment…il chavire à la moindre étourderie (c’est pédagogique) mais se redresse en une pincée de secondes, il est un peu exigeant physiquement (mais c’est bien plus ludique qu’une salle de fitness pour se muscler les abdos et les cuisses) et si dans l’absolu il n’est pas le plus rapide (12 nœuds maxi en pleine colère) l’impression de vitesse ressentie est bien plus importante quand on est en plein rappel, au ras de l’eau, au planning dans une gerbe d’embruns.
Au CESM nous avons, comme pour les planches à voile, une bonne palette de surface de voilure en libre service pour nos lasers , à utiliser en fonction du vent et du gabarit du barreur. Gréement standard de 7M2 (olympique masculin) pour les grands gabarits ou le petit temps, Gréement radial de 5,7M2 (olympique féminin) pour la grosse brise et les gabarits intermédiaires et gréement 4.7 M2(espoirs) pour les ados et les poids légers.
LASER PICO : LE PETIT COUSIN
Dans la lignée du Laser mais plus facile pour les débutants niveau zéro , le Pico est un robuste : coque en polyéthylène choc (il supporte les arrivées de plage brutales…. et les séances d’autos tamponneuses durant les regroupements) et il ne craint pas les sorties par force 6 , totalement auto-videur, utilisable en solo ou en double en gréant un petit foc, tolérant à la charge (il accueille tout aussi bien un adulte, un adulte et un enfant, ou un équipage de 2 ou 3 enfants) , il a une largeur rassurante , gage d’une bonne stabilité, et permet de faire ses premières armes en toute sérénité avec des sensations bien plus marquées qu’un Optimist, désormais démodé.
Sa bôme haute évite bien des rencontres désagréables avec votre crâne. Une première marche bien commode pour mettre un pied dans le monde du dériveur léger…sans se prendre la tête !
420
L’INDETRÔNABLE DERIVEUR EN DOUBLE D’INITIATION
Il n’est pas né de la dernière pluie : crée en 1959 pour l’école de voile de Socoa (Hendaye), cette création française (Cocorico !) a révolutionné la plaisance : A l’époque le composite verre polyester sans entretien était une innovation inouïe, léger et vif, conçu pour faciliter la vie aux débutants, ce bateau populaire s’est exporté partout à plus de 50 000 unités (les facultés américaines ont des flottilles entières de 420 pour leurs rencontres sportives inter-universitaires)…
Il reste incontournable 60 ans après sa création, les modernes dériveurs d’initiation en polyéthylène sont beaucoup plus lourds et les skiffs de régate de taille comparable sont bien moins abordables techniquement.
C’est aussi une série populaire devenue régatière (championnats du monde « espoirs », entre autres) et il a acquis un certain nombre de sophistications : le trapèze, qui permet à deux adolescents légers de le tenir par fort vent, en plein planning y compris au près, le spinnaker (symétrique) pour cavaler aux allures portantes, et des réglages fins qui permettent d’optimiser le rendement des voiles.
C’est le bateau idéal pour apprendre l’indispensable coordination en équipage , la tâche de l’équipier (trapèze, spi et vision tactique) n’étant pas moins importante que celle du barreur.
Les 420 que le CESM vous propose sont sortis d’un chantier réputé (Rondar GB) entièrement équipés avec spi et trapèze, dotés de voiles de qualité (North , Zaoli…) d’accastillage Harken (le top), de dérives en composite et très proches des 420 de compétition, conditions indispensables pour profiter au maximum d’un dessin génial.
Des défauts ?…très peu…il n’est pas autovideur mais le vide-vite et quelques coups d’écope suffisent à évacuer l’eau embarquée, il a été volontairement sous- toilé par ses créateurs, mais ceci en fait un remarquable bateau de brise (voir les chevauchées par force 6 sur le site Facebook du CESM)…et la manœuvre du spi est un défi stimulant mais pas du tout insurmontable….(Re)- découvrez le 420 !
Laser 4000 : le skiff au goût venu des antipodes.
C’est quoi, un Skiff ? Pour le voileux c’est un dériveur monocoque , mais avec un gros turbo, dans la lignée des 18 pieds de Sydney (équipages professionnels et paris sportifs, une passion australienne) et du très puissant Forty Niner, le dériveur double trapèze à hautes performances des Jeux Olympiques.
Traits caractéristiques : une coque étroite (et assez instable) élargie par des ailes de rappel latérales, une voilure (très ) généreuse avec un (très grand) spinnaker plat (gennaker) asymétrique équipé d’un avaleur et d’un tangon escamotable à l’étrave , des trapèzes à utiliser dès force 3 , bref une machine à planer et à se faire des sensations , un fauve à dompter.
Le CESM vous propose le Laser 4000, un skiff encore raisonnable , exigeant et pas pour les débutants mais qui n’impose pas de se faire greffer des gênes de kangourou ou de Kiwi pour le maîtriser.
Une semaine de stage sur Laser 4000 c’est l’accès à un niveau de pratique réellement au dessus du lot qui fera de vous un équipier apprécié sur n’importe quel voilier…Naviguer sur un BDA/BDC (Bateau Des Autres/ Bateau Ces Copains) c’est l’accès au yachting sans dépenser grand-chose…mais çà se mérite !
Sensations et performances au rendez vous, moments d’émotion (et, oui, chavirages aussi, c’est dans l’ A.D.N.)
Une expérience unique que le CESM est l’un des rares centres de voile en France à vous proposer.
Laser 16 : Familial et collectif
Toute la génération qui a fréquenté les écoles de voile dans la seconde moitié du XX° siècle a gardé une tendresse pour la Caravelle, la « jeep des Glénans », avec sa coque taillée à la serpe à bord de laquelle des dizaines de milliers de stagiaires ont fait leurs premières armes, avec les judicieux conseils du moniteur à portée de main, l’avantage numéro 1 de l’enseignement sur voilier collectif . La carrière de ce bateau iconique, qui a pris sa retraite des écoles de voile, se poursuit (comme pour la 2CV) à travers des clubs de passionnés qui naviguent et régatent un peu partout(notamment en baie de Morlaix).
Avec ses 70 ans d’histoire le CESM a usé bien des Caravelles (à la voile, mais aussi à la pêche aux amphores aux îles Lavezzi au temps d’Henri Chenevée, le fondateur du club, et comme embarcations de sécurité) les six dernières Caravelles du club n’ont pas fini, comme ailleurs, en bûcher funéraire Viking…
Revendues en parfait état après un passage chez le Charpentier de marine, elles ont financé sans apport supplémentaire leurs remplaçants modernes, les Lasers 16, des family boats (pas besoin de traduire) ou Cruising Dinghies (dériveurs de randonnée) modernes , autovideurs, très spacieux et performants pour un programme d’apprentissage collectif, de randonnées en groupe vers les plages du désert des Agriates, ou de sorties en famille ou en groupe de copains.
Le Laser 16 (qui porte la griffe de Bruce Kirby, le créateur du Laser olympique) est l’indispensable maillon entre le dériveur léger de sport et le voilier habitable.
On peut utiliser l’ancre pour mouiller dans une crique, faire des réductions de voilure, lancer le spi (deux bateaux sur cinq en sont équipés )…bref un outil de découverte côtière fantastique et convivial à ne pas manquer.