Locations

Le CESM, association loi de 1901 sans but lucratif bona fide, a été, comme tous les clubs de voile de France, autorisé à recourir à une certaine part (obligatoirement minoritaire) de financement d’origine commerciale, dans le cadres des mesures “Goulard” promulguées au tournant des années 2000, afin de compenser la baisse des subventions aux clubs sportifs.
Comme dans bien des centres de voile de France et de Navarre, cette mesure a amené à développer des prestations commerciales du type location de matériel nautique à des non adhérents (et, pour la plongée, a des prestaions ponctuelles, du type baptême ou explo) . Ca ne plaît pas toujours aux plagistes commerciaux, assujettis aux impots commerciaux alors que les associations en sont exemptées jusqu’à un certain seuil…mais sans l’apprentissage sportif porté par les associations, le marché de la location de bateaux n’existerait tout simplement pas.

Les matériels mis en location sont les mêmes que ceux qui servent aux stages de voile (à l’exception des Lasers 4000, vraiment trop techniques, qui peuvent cependant être utilisés en cours particulier, avec un “mono” à bord).

Ils sont maintenus en parfait état de fonctionnement et sans être en “racing trim” ils sont largement aussi bons, voire meilleurs, que bien des bateaux de loisirs en propriété personnelle qu’on voit sur les parkings de clubs.

Louer un bateau est une démarche intelligente (notamment au plan financier, çà évite les complications de la maintenance et de l’entreposage que posent un bateau personnel) mais dans certains cas ce peut être une décision quelque peu stupide: On est exposé au ridicule qui va avec tous les cafouillages, et la mer fourmille de spectateurs goguenards, en saison estivale. L’immortel auteur de Trois Hommes dans un bateau, l’écrivain anglais Jerôme K Jérôme a écrit des pages hilarantes et bourrées d’autodérision à ce sujet, c’est un monument de l’humour britannique qui n’a pas pris une ride (voir texte ci-dessous).

Vous trouverez à la rubrique tarifs les prix des locations des divers engins nautiques (Paddleboards, kayaks, planches à voile, funboard/Windfoil/wingfoil, dériveurs, catamarans…).

Il n’y a pas de caution à verser, simplement un contrat de location à remplir, il faut respecter la zône d’évolution prescrite par le DSI (Dispositif Sécurité Intervention)-avant tout naviguer en vue du club pour permettre la surveillance-Surtout ne pas dépasser les limites de zône et dégager en cas d’écopage des hydravions canadairs qui fréquentent parfois notre plan d’eau.

Il faut consulter les panneaux d’information affichés au hangar à bateaux (limites de zône, météo, hauts fonds et chenaux) et bien entendu porter en permanence le gilet de sauvetage fourni à l’embarquement (contrairement aux locations de bateaux à moteur où on peut se contenter de l’avoir à bord sans le capeler).

Si vous souvenirs de voile légère sont un peu lointains ou vos talents en la matière un peu courts , n’hésitez pas à demander des conseils, à consulter le “Popol Vuh” (le livre sacré de la paillotte de location, bourré de conseils utiles -en trois langues- et joliment illustré) et, si çà ne suffit pas, à embarquer un moniteur (il en coûte 30 € pour une heure et ce n’est pas de l’argent jeté par les fenêtres) pour un cours particulier, manière rassurante et efficace de progresser.

Ne surestimez pas vos capacités (notamment dans le choix du matériel, certains bateaux ne sont pas pour les quasi-débutants) . En cas de chavirage nécessitant une assistance extérieure, le Responsable de Base peut décider d’interrompre la location sans remboursement possible.

Moyennant ces sages précautions, votre temps de location devrait être une expérience agréable , dans un cadre unique, qui vous incitera peut être à pratiquer les sports nautiques de façon plus approfondie, car en matière de sports nautiques, le zapping n’est pas forcément la bonne démarche.

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